A l’étable :
Au niveau des vaches, l’une d’entre elles qui portait a malheureusement mis bas prématurément en juin dernier et le veau n’a pas survécu. Inutile de vous dire que cela nous a fait très mal. Pauvre bête ! Cela n’arrive pas qu’aux femmes voyez-vous ! François et Maurice m’ont mis au courant il y a une semaine que deux autres vaches mis bas, chacune un veau. Et là, apparemment, ça va. Deo gratias ! Ils ont dû arranger un abri de fortune pour ces deux vaches-nourrices pour les protéger contre la pluie et le froid. L’urgence sera d’arranger l’enclos pour l’ensemble du troupeau. Le parc provisoirement réalisé ne tient plus en effet et les bêtes brisent régulièrement les bois pour en sortir et cela peut nous faire des ennuis avec les voisins car elles partent dans les champs d’autrui saccager les cultures. Le bouvier fait de son mieux pour être vigilant mais c’est trop difficile. Il nous faut donc envisager rapidement de construire un nouveau parc plus solide (750 euros).
L’idéal serait de parvenir à une vingtaine de vaches. Les veaux seraient élevés jusqu’à l’âge adulte pour la boucherie. Actuellement, le nombre de nourrices n’est pas suffisant pour assurer un revenu au bouvier. Les Peulh spécialistes de l’élevage bovin en Afrique vendent le lait frais et leurs épouses font du fromage vendu sur les marchés ou à la ferme. Un protocole sera établi avec le bouvier quand la production sera effective, fixant la part revenant à l’association et celle conservée par le vacher.
Actuellement, c’est Guillaume qui assure chaque mois un revenu au vacher, au porcher (qui s’occupe aussi des 2 bassins de pisciculture) et rémunère le vétérinaire, sur l’exploitation à temps partiel, soit au total 80 000 CFA (122 euros).
Entretien et culture
C’est la grande saison des pluies au pays. Ceci demande beaucoup de travaux de sarclage et d’entretien pour la propreté de la ferme. Nous sollicitons ponctuellement le travail des jeunes du village pour aider au nettoyage. Nous avons fait par ailleurs un peu de labour avec la mise en terre de quelques boutures de manioc, pour la nourriture des porcs.
Nous avons également planté quelques arbres fruitiers (manguiers, orangers, bananiers, mandariniers…) et de l’acacia. Il faudra en mettre d’autres en complément.
Guillaume Chogolou